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24 février 2014

Publication de notre ouvrage : Générer du cash - la boite à outil financière du non financier

Il est sorti aux Editions Eyrolles en février :

Cash is king" a-t-on coutume d'entendre... et c'est plus vrai que jamais. Mais, concrètement, que peut faire de cette maxime un entrepreneur, un responsable de site ou de filiale, un commercial ?
Le cash relève des managers de terrain qui achètent des matières premières, investissent, organisent la production, négocient avec les clients... Cet ouvrage a ainsi été pensé pour les aider à :

  • interpréter les reportings pour agir mieux et comprendre l'attention portée au BFR et au cash ;
  • mesurer les impacts cash des décisions quotidiennes ;
  • se donner des outils pour améliorer durablement la génération de cash ;
  • trouver les meilleurs critères pour prendre les bonnes décisions : négocier les composantes d'un contrat client ou fournisseur, faire ou sous-traiter, acheter ou louer...
Destiné aux non-financiers, mais aussi aux professionnels désireux d'approfondir leur maîtrise du cash, ce livre aborde les notions financières de manière simple et pragmatique. Il donne ainsi les clés pour générer du cash au quotidien.

Pour acheter cet ouvrage : lien vers le site de l'éditeur
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(c) Luc Farriaux - 2014

04 janvier 2013



Bonne année à toutes et à tous.

Que 2013 vous apporte de la joie, de l'action et de la réussite.


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(c) Luc Farriaux

27 juillet 2012


FL Partners poursuit ses petits déjeuners sur le thème de la reprise et du financement des entreprises. Les sujets abordés à la rentrée sont :

Reprendre dans le cadre d’un OBO: le point de vue du repreneur et celui du fondateur
Mardi 4 septembre 2012 de 8h30 à 10h
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Le Financement dans l’argumentaire vis-à-vis du cédant: à l’heure où le financement est moins aisé, comment rassurer le cédant voire en faire une arme.
Mardi 18 septembre 2012 de 8h30 à 10h
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Que faire pendant les 6 à 18 mois nécessaires pour finaliser une reprise: comment s’organiser pour trouver, conclure, rester occupé et avoir des alternatives si une reprise s’avère impossible?
Mardi 2 octobre 2012 de 8h30 à 10h
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Comment financer une acquisition aujourd’hui
Mardi 23 Octobre 2012 de 8h30 à10h

 Parce que vous y pensez, parce que vous y êtes passés, ou tout simplement parce que ce sujet vous intéresse, nous serons ravis de vous recevoir.
Vous connaissez des repreneurs ou des futurs repreneurs ou encore des entrepreneurs concernés par le financement ? N’hésitez pas à leur transmettre cette invitation...

Attention, la participation est gratuite, mais vous devez obligatoirement vous inscrire en répondant à l’adresse mail suivante (relationsclientsfl[@]weunlockfinance.com) en précisant la date qui vous intéresse
(otez les [] pour envoyer le mail)

Le nombre de places est très limité, alors n’attendez pas !
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(c) Luc Farriaux 2012

29 février 2012

Travail et rémunération :être bien payé devient une tare!

Sans s'interroger sur l'éthique des rémunérations élevées, ce qui nécessiterait un livre entier, on peut faire quelque remarques :

Quel pays sommes nous devenus dans lequel pour devenir riche, il n'y a finalement que peu de solutions relevant du mérite propre :
  • Hériter (assez peu au mérite finalement)
  • Etre artiste ou sportif (finalement peu d'élus mais souvent... bien élus) et pour les artiste on constate aussi une certaine "hérédité" vu le nombre de fils ou fille de dans le cinéma ou la chanson.
  • Etre entrepreneur (un peu comme artiste finalement... beaucoup d'appelés et peu d'élus qui réussiront vraiment financièrement).
  • Gagner au Loto.
En tout cas, haro sur le salarié bien payé! On a l'impression qu'il vole son argent et qu'il faut absolument le lui reprendre.

Haro sur celui qui crée de la valeur et en profite par des stock options. M. Jobs n'était pas rémunéré et n'avait que des stocks options... ni les salariés ni les actionnaires n'ont eu à se plaindre de ce système qui devient illégal chez nous !

Quel pays sommes nous qui traite mieux les hériters (exonération des transmissions !), les gagnants au loto (pas d'impôt sur les gains) que les travailleurs! La majeure partie des gagnants au premier rang seront plus riches que ceux payés 1 million d'€uros par an (il faut décompter la fiscalité et surtout, on n'est en général pas rémunéré ce montant tout sa carrière).

Le Français veut devenir riche, sinon comment expliquer 20 millions de joueurs au loto.

Quel pays sommes nous qui considère que le hasard semble une manière socialement plus acceptable de devenir riche que le travail!
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 (c) Luc Farriaux 2012

21 février 2012

Les mots de la semaine "Fonds Zombie" et "Equity cure"

A chaque période sont vocabulaire. Le monde de l'investissement bruisse de nouveaux termes souvents repris dans la presse sans définition!

"Fonds Zombie" : Il ne s'agit du nième avatar d'un film d'horreur mais de fonds dont les espoirs de plus-values voire de récupération sont tellement faibles que les société de gestion ne s'en occupent plus (et encore la pire des situations c'est lorsque les gestionaires desdits fonds ont eux mêmes quitté la société de gestion). Assez bon article sur le sujet dans la Tribune du 14 décembre 2011 : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20111214trib000671149/attention-aux-fonds-zombies-.html

"Equity Cure" : Mentionné dans un article des Echos de ce jour intitulé " les grands LBO mis sous pressions". La journaliste indique : "... procéder à un Equity Cure par lequel les actionnaires injecteraient du capital pour soutenir le résultat. Comprenne qui pourra : du capital (écriture de bilan) pourrait "soutenir le résultat" (écriture de compte de résultat) !

Un bon article de Slaughter and May permet de s'y retrouver : http://www.slaughterandmay.com/media/38929/financing_briefing_-_an_overview_of_equity_cure_rights_dec_2007.pdf 
Equity cure signifie en fait recalculer des covenants qui n'ont pas été respectés en prenant en compte rétrospectivement une injection postérieure de capital par l'actionnaire. Il s'agit d'un calcul "conventionnel" : on peut convenir que "pour le calcul" le montant injecté viendra "augmenter l'EBITDA réel" (ce qui est un peu "scabreux") ou diminuer la dette (ce qui est plus logique).
Un petit exemple permet de d'y retrouver plus aisément : Un emprunteur s'est engagé à respecter un ratio de Dette / EBITDA < 5; s'il a réalisé en 2011 un EBITDA de 90 avec une dette de 500 le ratio est de 500 / 90 soit 5,56. Le "covenant" est donc "cassé". Si l'actionnaire injecte 11 m€ on aura les calculs suivants :
  • Avec prise en compte de l'injection au niveau de l'EBITDA : 500/101 = 4,95 ... ouf c'est bon !
  • Avec prise en compte de l'injection au seul niveau de la dette on aura : 489/90 = 5,43... caramba... encore raté.

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(c) Luc Farriaux 2012